Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/182

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C’était la première fois, milord, que je voyais un homme né pour commander. Votre voix tranquille apporta vers mon oreille des vibrations inaccoutumées ; votre froid regard, qui semblait dédaigner le courroux en face de ces valets, mais qui appuyait, ferme et résolu, l’impérieux laconisme de votre ordre, me remplit d’admiration et de crainte. — C’étaient là pourtant, n’est-ce pas, choses qui n’eussent point surpris beaucoup de jeunes filles dans Londres, mais il ne faut pas oublier parmi quel entourage s’était passée ma jeunesse…

Et il faut penser aussi, Brian, que dans les choses même de la vie commune vous apportez des façons qui ne sont point celles d’autrui.