Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/186

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moi, je restai à mon poste ; je regardais ; quelque chose de vous venait jusqu’à moi, et je m’enivrais à ce mystérieux contact.

Savez-vous, milord, je vous aimai dès ce jour-la presque autant que je vous aime !

Quand vous repassâtes le seuil de la maison de mon père, quand je ne vous vis plus, j’eus froid et mes larmes devinrent amères.

Puis je m’assis sous un arbre et je me complus à caresser votre image qui était gravée en traits de feu dans ma mémoire.

— Avez-vous vu ce gentleman, miss Suky ? me demanda mon père.

— Oh oui ! monsieur, répondis-je.