Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/193

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magnifiques chevaux venait de renverser une pauvre femme qui gisait, sanglante, sur le sol.

— Tenez, Suky, tenez, dit mon père, regardez bien ! voici White-Manor qui vient d’écraser une vieille… Du diable s’il se retourne pour la regarder, sur ma foi !

— Je vais la relever, monsieur ! m’écriai-je en donnant un coup de cravache à mon cheval.

Mais Ismaïl le retint par la bride.

— Fadaises que tout cela, fadaises !… Si la vieille est morte, à quoi bon la relever ? Si elle n’est pas morte, il se trouvera bien quelque sot pour lui porter aide…