Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/203

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— Très chers ! s’écria une voix flûtée, c’est Grisi, plutôt… Vous ne connaissez pas encore Grisi… vous connaîtrez Grisi… je parle sérieusement.

Mon père se frottait les mains et riait silencieusement.

— Milords, dit-il enfin, ce n’est ni Malibran, ni Pasta, ni Grisi.

— Et qui est-ce donc, maître Spencer ?

— C’est la Sirène, milords.

Il y eut un chuchotement de l’autre côté du rideau ; mon père attendait la suite avec anxiété. Moi, j’écoutais, milord, espérant vaguement que j’entendrais votre voix parmi les