Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/207

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le galop des chevaux de mon père m’emportait vers notre maison.

C’était en vérité un homme habile, milord. Il avait bien jugé la foule dorée qui composait sa clientèle. Ce mystère piqua au vif la curiosité blasée des nobles lords. On parla de moi dans Londres…

— C’est-à-dire qu’on ne parla plus que de vous, madame, interrompit Brian ; — des peintres qui ne vous avaient jamais vue firent votre portrait, et les journaux de Paris nous renvoyèrent bientôt l’écho de votre renommée qui avait passé le détroit… Mais personne ne fut-il admis à vous voir ?

— Personne, milord ; — nul ne peut se van-