Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/230

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Voyez-vous, je veux bien vous le dire : celui sur qui j’ai jeté les yeux, celui que vous choisirez, — en toute liberté, miss Suky, — n’est pas encore arrivé… J’espère qu’il arrivera, et, au risque de mécontenter un peu mes nobles clients, je veux l’attendre encore… Ce soir, vous ne chanterez pas, Suky, et personne ici près n’aura le droit de s’en formaliser, lorsque j’irai annoncer que notre sirène est en tête-à-tête avec milord ambassadeur…

Vous sentez, Brian, qu’il était impossible que je ne comprisse pas à la fin. Je n’aurais pu définir précisément ce qui faisait l’objet de ma crainte, peut-être ne le pourrais-je pas aujourd’hui davantage, mais ma crainte avait pris corps. Je redoutais positivement quelque