Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/251

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Il s’éloigna de moi brusquement et fit quelques tours dans la chambre.

Je profitai de ce moment de répit pour jeter un regard de l’autre côté du rideau. Vous étiez gai à votre manière, de cette gaîté qui laisse votre visage hautain et grave, et qui amène le sourire sur toutes les figures qui vous entourent. — Vous parliez de votre frère ; vous racontiez l’un des assauts de la lutte étrange où vous étiez engagé avec lui.

En ce moment, je dois l’avouer, milord, j’eus grand désir de prononcer votre nom et d’implorer votre secours. — Mais vous ne m’aviez jamais vue… et puis j’eus peur pour vous, parce que je savais le cœur de mon père.