Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/255

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et les corridors en courant. Une minute après j’étais dans la rue…

Brian respira longuement.

— Je courus encore durant quelques secondes au hasard ; puis je m’affaissai, brisée, à l’un des angles de Leicester-Square.

Je ne savais où aller : j’étais transie de froid ; j’avais peur, seule ainsi au milieu de la nuit, dans l’immensité de Londres inconnu ; — mais j’étais heureuse du danger évité. Je pensais à vous avec délices, milord ; il me semblait que je m’étais gardée à vous, et que, dans ma victoire, vous aviez votre part.

Ma victoire m’en devenait bien chère !…