Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/256

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Hélas ! je ne songeais pas que je n’avais d’autre asile que la maison d’Ismaïl, et que le danger, aujourd’hui évité, reparaîtrait demain aussi terrible. Je ne songeais pas que la volonté de fer d’Ismaïl une fois manifestée, ne saurait point fléchir, que son avidité affriandée devrait s’assouvir quand même, et que, sans défiance aucune contre lui, j’étais fatalement condamnée à subir tôt ou tard sa tyrannie.

J’y songeais si peu, milord, que ma première action, sitôt que mon oppression calmée me permit de faire un mouvement, fut de me jeter dans une voiture de place et de me faire conduire à Goodnian’s-Fields.

— Quoi, madame ! s’écria Brian, vous rentrâtes dans cette retraite infâme ?