Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/277

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Au premier coup que frappa Ismaïl, la chaise de Roboam sauta. Non seulement j’entendis le plomber, lourd, sur la chair du patient, mais je ressentis le contre-coup de chaque assaut. — Il me semblait, milord, qu’on martelait mon cœur. Je souffrais… je ne puis pas vous dire combien je souffrais !

J’entendis et je sentis comme cela trois coups assénés avec furie. — Puis le bois de la chaise me choqua brusquement. Deux râlements sauvages déchirèrent à la fois mes oreilles ; j’ouvris involontairement les yeux.

Roboam n’était plus auprès de moi. — L’intensité de la douleur, la certitude de mourir sous les coups redoublés d’Ismaïl, peut-être aussi le désir de me protéger, tout cela réuni