Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/279

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ribles contusions. Il ne tombait pas néanmoins, parce que chaque coup amorti, sinon paré, par sa main tendue, perdait une grande partie de sa force. — Il attendait.

Ismaïl, lui, frappait, comme toujours, en aveugle.

Leurs respirations haletantes se mêlaient et produisaient un son effrayant à entendre.

Au bout d’une, minute ou deux, je vis avec épouvante Roboam baisser la main qu’il étendait pour parer. Le fléau décrivit en sifflant sa courbe impétueuse. Je crus le combat fini.

Le combat était fini en effet, milord, mais ce n’était pas Roboam qui était le vaincu. D’un