Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/286

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Mon père fronça le sourcil et fit effort pour rompre ses liens. Mais Roboam avait noué les cordes avec cette vigueur que donne la colère, et les cordes ne cédèrent point.

Ismaïl retomba épuisé et courba la tête.

Dieu m’est témoin, milord, que j’aurais voulu le secourir. Non pas parce que je prévoyais le dénouement préparé par Roboam à cette scène, mais parce qu’il souffrait…

J’étais impuissante, toujours. — Il semblait qu’une main pesante et glacée comprimât mon cerveau. Je ne souffrais pas. — La mort doit être cela, Brian.

— Susannah, Susannah ! me dit Ismaïl