Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/332

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mon voile et baiser une Bible. Puis le juge, l’attorney du roi et les avocats me pressèrent à l’envi et tour à tour de questions insidieusement posées.

Je répondis encore suivant la vérité, milord, et Roboam ne fut interrogé que par manière d’acquit. J’en avais dit assez pour faire condamner mon père.

Quand j’eus finis, avant de rabaisser mon voile, je tournai instinctivement les yeux vers lui. Il me fit un signe de tête amical, qu’il accompagna d’un sourire. Sa figure exprimait le calme le plus complet.

L’accusateur public se leva et fit signe à un valet de justice qui retira un tapis de serge,