Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/338

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pables, pratiquait aussi le vol avec fausses clés et l’assassinat peut-être au besoin.

Mais ces faits ne pouvaient entrer dans la cause, parce que, suivant l’expression de l’un des juges, le corps du délit manquait.

En terminant, l’avocat de la couronne somma le jury, sur son salut éternel, de déclarer l’accusé coupable, le menaçant, au cas contraire, de toutes les vengeances célestes.

Le défenseur de mon père se leva. C’était un jeune homme, frais et rose, dont la perruque blanche[1] semblait un déguisement de carnaval.

  1. À Londres, les avocats portent perruque à deux marteaux, de couleur gris-blanc.