Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/346

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Le chef du jury seul était resté debout. Sur la demande du président, il prononça le verdict, une main dans la poche de son pantalon et l’autre à son jabot. — Mon père était coupable à l’unanimité.

Alors, milord, ce furent de nouveaux débats. L’attorney du roi et le défenseur ouvrirent de gros livres et se jetèrent à la face des citations latines, après quoi le magistrat principal leur imposa silence. — On réveilla l’alderman, qui se frotta les yeux, et les juges délibérèrent à leur tour.

Au moment où ils rendaient leur sentence, qui prononçait la peine de mort contre mon père, le bruit joyeux des félicitations adressées au jeune avocat devint si scandaleux que l’huis-