Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/359

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et les reliaient par des madriers, pour former les barrières destinées à contenir la foule.

Tout cela se faisait à la hâte. On avait peur d’être surpris par le jour, et les chefs pressaient incessamment les retardataires.

À chaque coup de marteau, milord, je voyais le pauvre Roboam tressaillir. Il semblait qu’on lui frappât sur le cœur. — Moi, j’écoutais, non pas indifférente, mais prostrée ; je commençais à ressentir à l’âme une sourde douleur, sans élancements, une de ces douleurs qui engourdissent et peuvent pousser l’apathie jusqu’à la torpeur.

Ce qu’on faisait autour de moi agissait sur moi sans doute, mais à mon insu. Je ne me