Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/360

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rendais nul compte de ce qui allait se passer. J’écoutais le bruit du marteau comme les gais propos qui tombaient des croisées, comme les grossiers lazzi des manœuvres, et le nom de mon père, prononcé bien souvent autour de moi, n’affectait pas autrement mon ouïe que la voix monotone du policeman, exhortant les charpentiers à dresser solidement les barrières.

Milord, bien des jours se sont passés ainsi pour moi, et, un soir, j’ai pris le chemin de la Tamise pour me tuer, sans plus d’émotions que si j’eusse gagné ma couche à l’heure accoutumée.

Je ne puis penser que cela soit la vie. J’avais en moi quelque chose de mort : le cœur peut-