Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/362

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Je ne le sentais pas alors, milord, mais aujourd’hui cela me serre le cœur. — C’était une effrayante et lugubre chose que de voir tous ces hommes se mouvant dans l’ombre, empressés à élever le théâtre où l’un de leurs semblables allait mourir.

Et c’était une chose repoussante, un contraste hideux, une honte, que d’entendre, vis-à-vis de l’appareil de mort, ces douces voix de femmes parlant de choses frivoles, parlant d’amour peut-être !…

Il était deux heures du matin environ, lorsque les premiers flots de la foule apparurent confusément des deux côtés d’Old-Bailey. Une forte barrière défendait l’approche de l’échafaud dans la direction de Ludgate-Hill.