Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/413

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manche où mistress Burnett, exaspérée, la frappa au visage.

Je repris mon chemin vers la Tamise, Brian, continua-t-elle, et ce fut au moment où j’allais commettre un crime, — que Dieu eût pardonné peut-être à mon ignorance et à mon malheur, — ce fut à ce moment que je rencontrai l’aveugle Tyrrel.

— Ah ! ah ! murmura la petite Française, qui redoubla d’attention.

Tyrrel garda le silence.

— En ce temps-là, milord, reprit la jeune fille, je vous l’ai dit déjà, je ne remarquais rien ; il y avait comme un voile sur ma vue ;