Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/50

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de Goodman’s-Fields, — sous la tyrannique volonté d’un homme qui me disait : Fais cela ! et j’étais obligée d’agir malgré mon cœur et malgré ma conscience… Oh ! ce fut un douloureux moment ! ajouta la belle fille, dont une amère pensée sembla traverser l’esprit. — Il y avait là un mourant qui dormait, et l’on me dit de le baiser au front… Je le baisai, milord, parce qu’on me menaçait de vous perdre… Dieu veuille qu’il n’en soit point résulté de mal !…

Brian la regarda avec inquiétude.

— Vos paroles deviennent pour moi des énigmes, Susannah, dit-il. — Au nom du ciel, expliquez-vous !