Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/68

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— Vous tenez donc bien à savoir ce nom, Susannah ?… Si vous êtes sage, je vous le dirai plus tard… Et d’ailleurs, ma fille, dans quelque temps, vous compterez par douzaine les gens qui vous aimeront… Sur ma foi, vous serez une heureuse créature, Suky… Je vous donnerai, moi, des parures à écraser les plus brillantes ladies… Vous serez l’astre qui éclairera Londres, vous serez la lionne… Autour de vous se pressera une foule compacte de soupirants… Tous vous demanderont votre cœur… M’écoutez-vous, Suky ?

Je suivais d’un œil triste l’œuvre de destruction à laquelle il se livrait tout en parlant.

— Vous m’écoutez, c’est bien ! reprit-il. —