Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/70

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Il me rendit, en effet, le médaillon vide et dans l’état où vous le voyez.

Puis il reprit, d’une voix presque solennelle :

— Le devoir d’une femme est d’aimer, Susannah, d’aimer et de se donner sans réserve et sans combat… Vous comprendrez cela plus tard… Mais son devoir est aussi de choisir… et la meilleure règle pour se guider dans son choix, ma fille, c’est de ne repousser personne, — excepté ces misérables aventuriers qui n’ont en ce monde que leur figure et leur habit ; — c’est d’aller de l’un à l’autre… pourvu que l’un et que l’autre soient riches et soient généreux… À demain, Suky !…