Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 05.djvu/86

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cristalline des fontaines consacrées. Les albums étaient richement reliés ; j’admirai leur dorure, mais ce qu’ils contenaient n’excita rien en moi, pas même la curiosité.

Je ne puis croire, milord, malgré tout ce qu’Ismaïl a tenté contre mon esprit et mon cœur, je ne puis croire que ces tristes recueils eussent été placés là exprès pour moi. Ismaïl était trop adroit pour cela. — Mais ce salon lui tenait lieu de boudoir ; c’était la place naturelle de ces albums.

Le lendemain, du reste, ils avaient disparu.

Dieu m’a protégée en tout ceci, milord, et je lui rends grâce du fond du cœur. Tant qu’il n’y eut rien entre Ismaïl et moi, tant que mon