Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 06.djvu/138

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échelles de soie sont des vérités. Pourtant il demeurait à son poste.

C’était donc un sacrifice de plus, et son rôle y gagnait manifestement.

Un matin, Bembo vit quelque chose d’étrange. Le jour n’était pas encore bien dégagé des dernières ombres du crépuscule ; Anna dormait dans un fauteuil. Une porte s’ouvrit au fond de la chambre et deux hommes entrèrent. L’un d’eux tenait un bougeoir, l’autre, tout enveloppé dans un chaud carrick à fourrures, suivait d’un pas indolent.

On juge si Bembo ouvrit de grands yeux.

Le premier des deux nouveau-venus s’avança doucement et fit un geste de surprise