Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 06.djvu/161

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Il retomba épuisé sur son siège.

Anna terrifiée n’osait point bouger, et attachait sur le comte ses yeux grand-ouverts par l’épouvante, comme les pauvres oiseaux, immobilisés par la prunelle fascinatrice d’un serpent.

Elle n’avait même plus la force de prier.

Le comte, lui, froissait le papier avec rage, murmurait des mots confus, et menaçait vainement l’ennemi qu’il ne pouvait atteindre.

Au bout d’une minute, il appela Paterson d’une voix tonnante.

Anna se fit petite sur son fauteuil, la pauvre enfant. — Paterson parut.