Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 06.djvu/196

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Mais milords de la nuit étaient des scélérats discrets.

Ils avaient en outre une raison de se taire : c’est qu’en définitive ils ne savaient rien.

Rio-Santo était pour eux un problème, voilà tout. Ils avaient découvert qu’entre eux et lui se creusait un abîme. Il voyait plus loin qu’eux et plus haut ; leur sordide ambition n’était point son ambition. — Où marchait-il ?

Évidemment, Rio-Santo s’appuyait sur eux comme sur un bâton de voyage ; ils se voyaient être entre ses mains des instruments vulgaires. — Quel était le but de sa course ?

Nul ne pouvait le savoir, nul ne pouvait