Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 06.djvu/220

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Comme cette rivière de Londres bout ! sa source est en enfer !… La lune de Londres est rouge… Il y a du feu partout.

— Cet homme se sauvera tout seul ! murmura le docteur Moore avec une sorte de dépit médical, mauvais petit instinct, diminutif de passion méchante qui, par une des mille contradictions de notre nature, n’avait pu être étouffé par les grandes passions et les criminels instincts qui emplissaient l’âme du docteur. — La fièvre est un mal lunatique et bizarre. Quand on la combat, elle se raidit ; quand on la laisse, elle s’éteint d’elle-même… Évidemment ce sauvage a dépassé la période mortelle… Demain, il sera en convalescence.

— Oh ! si j’étais dans mes belles eaux du