Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 06.djvu/245

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de joie une mère ou une amante, mais il devait faire naître dans l’âme ennemie du docteur Moore une terrible arrière-pensée.

Car ce cadavre, qui se redressait, était celui d’un maître, et d’un maître trahi.

Le sang coulait toujours. — Moore, absorbé par l’attention qu’il donnait au visage du marquis, dont chaque muscle reprenait tour-à-tour son expressive mobilité, ne songeait plus à la saignée.

— Assez ! monsieur, répéta Rio-Santo qui fronça le sourcil et porta la main à son cœur défaillant : — Voulez-vous donc encore m’assassiner ?