Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 06.djvu/330

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tude, saisit le bras de Betty et la somma impérieusement de s’expliquer. — Mais faites donc parler une Écossaise qui a fantaisie de pleurer ! — Betty mit son mouchoir sur ses yeux et se tordit les mains en criant :

— C’est à fendre le cœur ! La pauvre dame devient folle !… Ah ! lord !… folle à lier !

Stephen fit ce qu’il aurait dû faire tout d’abord. Il s’élança dans la rue, appela un cab et se fit conduire au galop dans Cornhill.

Dès qu’il fut parti, Betty se ravisa. Il est notoire que, par tous pays, les vieilles servantes sont prises d’un fougueux désir de parler, dès qu’on ne veux plus les écouter ; — les vieilles servantes et aussi une grande