Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 06.djvu/360

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du bureau de police. Mais, une fois dans la rue, l’air frais dissipa l’espèce d’ivresse où il s’était laissé tomber à son insu. Il raisonna froidement ; il pesa la valeur des promesses de ces hommes avides et mercenaires. — Son espoir s’évanouit.

Et pourtant il fallait agir. Les pauvres filles l’appelaient sans doute et demandaient secours. Mais comment agir seul : que faire ?

Stephen allait, sans savoir, droit devant soi et ne s’inquiétait point de choisir sa route. En l’un de ces moments où l’on se répète à soi-même : il faut agir, il faut agir ! Stephen leva les yeux et lut, au coin d’un pâté de maisons, le nom Finsbury-Square.