Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 06.djvu/387

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On ne peut exiger qu’un homme, dans la position de Stephen, s’occupe long-temps du malheur d’autrui.

— Si vous pouvez me servir, je vous paierai, répliqua-t-il brièvement, en congédiant l’Irlandais d’un geste. — Si vous ne pouvez pas m’être utile, je viendrai à votre secours… Allez, Donnor, et revenez me voir aujourd’hui dans Cornhill.

Donnor s’éloigna, ébahi. L’idée de gagner quelque argent, faible comme il était, autrement qu’en vendant son cadavre, ne pouvait plus entrer dans son intelligence, rompue à cette pensée de mort.

— Je vais toujours faire de mon mieux pour la petite fille, pensa-t-il.