Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 06.djvu/51

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On entendait uniquement le râle furibond du malade et la respiration haletante du marquis.

En un instant, le lit fut inondé de sang. — Angus était sur son séant, une jambe hors du lit et l’autre étendue. Il avait un bras passé autour du cou de Rio-Santo qu’il serrait de toute sa force. De l’autre main il frappait sans relâche. Le marquis employait tous ses efforts à le retenir dans cette position, parce qu’il comprenait que le pied du laird une fois à terre et trouvant un point d’appui, son assaut deviendrait irrésistible. Rio-Santo était robuste, et sa situation désespérée lui rendit pour un instant sa vigueur native épuisée par six jours de martyre. Il réussit à renverser le laird sur