Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 08.djvu/110

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elle pria Dieu du fond du cœur, avec confiance, avec amour.

Puis elle tâta le sol autour d’elle, afin, de trouver ce pain de miracle.

Elle le trouva et s’agenouilla pour rendre grâces à la main divine qui lui venait en aide. Sa foi, ranimée par la prière, plus encore que la nourriture insuffisante, avidement dévorée après un si long jeûne, lui redonnèrent du calme et presque de la force.

Plus de visions terribles ou folles, nous dirions presque plus d’effroi. La pensée du ciel éclairait sa nuit, et Dieu peuplait sa solitude. — Si le rayon de la lanterne sourde de maître