Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 08.djvu/115

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Clary résistait en vain. Elle était vaincue. Seulement, sa défaite avait changé d’aspect. Elle ne s’élançait plus vers son vainqueur avec ce fiévreux entraînement de tout à l’heure ; elle ne l’appelait plus de toutes les voix de son âme, heureuse de pécher, s’il était complice, heureuse de se perdre avec lui. Sa peine était austère et grave maintenant. Tout en cédant, elle se repentait ; tout en aimant, elle regrettait d’aimer. Parmi sa fatale extase, il y avait d’énergiques retours vers Dieu. La lutte se prolongeait après la défaite, et Clary, cette fois, ne se réconciliait point avec sa faiblesse.

Et, de même qu’elle n’avait plus de joies délirantes, elle n’avait plus de désespoirs. Sa