Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 08.djvu/124

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Clary Mac-Farlane. Il ne venait point là pour prêter à l’agonie le secours de sa science ; il venait pour expérimenter, au risque de tuer.

Et l’expression dont nous nous servons ici est trop douce ; elle n’accuse pas assez. Pour le docteur, en effet, la mort de Clary n’était point une chance, mais une certitude. Cela est si vrai, qu’il se présenta devant son lit le visage découvert. — Or, le docteur Moore était un homme prudent. Pour agir ainsi en face de sa victime, il fallait qu’il fût bien sûr de son silence.

Nous avons vu représenter à Londres la traduction d’un drame, fameux de l’autre côté du détroit, où une reine de France, — une