Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 08.djvu/153

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C’était bien maintenant le superbe Rio-Santo, le roi de cette brillante armée qui évolue dans les salons dorés de West-End ; c’était le cavalier beau par excellence, irrésistible, sans rival, même dans le souvenir prévenu des femmes ayant passé l’âge d’aimer ; c’était le héros d’amour, toujours mêlé pour un peu aux doux rêves de toutes les ladies, l’homme qui ne trouvait point de cruelles, le sultan qui jetait le mouchoir dans Londres à l’aventure, l’idole dont on se disputait les regards, et dont les faveurs passaient, sur une femme, comme autrefois les fantaisies royales, sans attirer sur elle les mépris du monde !

C’était le demi-dieu, sous les pieds de qui le fashion entier se groupait, se foulait, se