Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 08.djvu/163

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La pauvre Ophélie n’osait achever l’expression mentale de cette terrible hypothèse. Elle ne pleurait point ; mais son gracieux corps, ramassé sur lui-même, dans une attitude de muette épouvante, semblait vouloir s’enfuir et se cacher dans la profondeur du vaste fauteuil.

Qu’elle se repentait douloureusement et comme elle se voyait coupable !…

Lorsque Joan, sa femme de chambre, annonça le marquis de Rio-Santo, toutes ces sombres idées s’envolèrent comme par enchantement. Elle se leva, radieuse, consolée, et fit un pas vers la porte. Mais elle ne fit qu’un pas ; l’homme qui allait entrer, l’homme