Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 08.djvu/183

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

verbiale expérience, n’aurait point pu poser de règles certaines sur ce kaléidoscopique sujet. Don Juan, eût-il expérimenté toutes les femmes moins une, et cette hypothèse est assurément exorbitante, n’aurait point été plus habile, et la dernière, l’inconnue, eût suffi à le déconcerter à l’occasion.

Fanny Bertram avait dû être, cinq ou six ans avant l’époque où se passe notre histoire, une créature merveilleusement belle. Elle était encore maintenant une de ces femmes qu’on suit long-temps de l’œil dans la rue, et qui, aperçues une seule fois, gravent d’autorité leur gracieuse image en votre souvenir.

Ce qui la distinguait principalement, c’était une mollesse d’attitude, une mignardise de