Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 08.djvu/214

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qu’en ses fondements, à l’entendre seulement prononcer.

» Quant au conseil que veut bien me demander Votre Seigneurie, le voici : Ne laissez pas votre haine dominer votre patriotisme. Attendez.

» Je ne suis point suspect de trop de patience, milord. On m’accuse de toutes parts de violence, de passion, de fougue, et ces accusations disent vrai. Mon sang bout dans mes veines à la pensée de l’asservissement de l’Irlande, — mais, en notre siècle, la loi est une arme plus tranchante que l’épée. Je veux vaincre selon la loi, avec la loi, par la loi. Ma violence, ma passion, ma fougue, tout cela peut se taire. Je sais attendre… »