Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 08.djvu/259

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cette politique de paix, de pétitions inoffensives et de temporisation, dont l’apôtre est Daniel O’Connel, prétend secouer effectivement le joug et livrer ses droits méconnus aux chances d’une bataille.

— J’attendais ce dernier trait, dit Tolstoï ; — Votre Seigneurie n’a rien oublié !

— Ces bonnes gens trouvent, milord, reprit Rio-Santo, que le grand agitateur se fie trop à ses moyens de procédure ; ils disent que son âme généreuse, chrétienne, loyale, a peut-être trop de répugnance à en venir à l’ultima ratio des peuples opprimés ; ils pensent que Daniel O’Connel, malgré son puissant génie, se fait illusion en espérant conquérir la liberté