Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 08.djvu/266

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Tout avait là un aspect honnête, sérieux, placide. C’était évidemment la demeure d’un quaker ou de l’un de ces presbytériens écossais de la vieille roche qui dînent d’un texte d’évangile, et rêvent, dans l’innocence de leur cœur, de têtes de rois coupées et autres frivolités bibliques.

On y faisait, seulement pour soutenir la chair et ne point livrer l’esprit aux suggestions du démon d’oisiveté, un tout petit commerce de soda-water.

Les chalands étaient rares. L’apparence grave, froide, taciturne du maître de la maison, — ou mieux des maîtres, car deux personnes se relayaient au comptoir, éloignait