Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 08.djvu/294

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

de l’Éléphant un excessif empire. Saunder avait une foi aveugle en tout ce que disait Paddy, et le bon capitaine n’avait garde de lui mettre en tête des pensées d’escapade.

Bien au contraire. Il faisait valoir en termes qui eussent rendu jaloux nos plus énergiques orateurs de la Chambre basse le bonheur dont était entouré Saunder. Que lui manquait-il ? n’avait-il pas un bon lit dans son trou ? ne lui donnait-on pas pour ses repas des tranches de bœuf et du porter en abondance ? Entre ses repas, n’avait-il pas du gin à discrétion et d’excellent tabac de contrebande ? Tout cela, sans parler de l’honneur de trinquer de temps à autre avec un gentleman de l’importance du capitaine Paddy O’Chrane, ancien patron du