Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 08.djvu/308

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maine que Bembo croyait rêver. Il attendait avec une sorte de curiosité craintive que le géant se retournât, tant il pensait voir de terrible énergie sur le visage porté par un tel corps.

Paddy jouissait à part soi de l’étonnement de son hôte. Saunder était à lui, et c’était, il faut l’avouer, un animal assez rare pour qu’on pût éprouver en le montrant aux gens un léger mouvement d’orgueil.

— Eh bien, milord ?… dit-il enfin avec cette vaniteuse modestie du sportman qui exhibe son meilleur cheval à l’admiration d’un visiteur ; — de par tous les diables, eh bien !… comment trouvez-vous mon petit Saunder ?