Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 08.djvu/355

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— Stephen ! murmura-t-il en lui-même ; — où donc est ce Stephen qu’elle aime et qui l’abandonne aux mains des ravisseurs ?… Oh ! fou que je suis ! voilà que je hais cet homme maintenant… Ne devais-je pas m’attendre à cela ?… Elle est si belle !…

Il s’arrêta et acheva en un long soupir de regret :

— Mon Dieu ! que je l’aurais aimée !

Anna, cependant, la pauvre enfant, s’effrayait de plus en plus à voir cet étranger immobile, qui la contemplait sans trêve et avait sur son visage une expression qu’elle ne savait point définir. Elle trembla d’abord un peu, puis bien fort ; puis de grosses larmes