Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 08.djvu/357

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Ce n’était pas une réponse. Anna joignit ses petites mains avec désespoir et chancela.

Bembo se précipita vers elle.

— Ne craignez rien, dit-il si doucement qu’Anna se sentit presque ravivée ; ne craignez rien de moi, madame ; ma présence ne doit point vous causer de frayeur.

Il lui prit la main et la releva en ajoutant avec tristesse :

— Entre nous deux, ce n’est pas vous qui avez sujet de craindre ou d’implorer.

Anna ne comprit point, mais elle se rassurait peu à peu à l’aspect de cette physionomie noble et franche, qu’elle n’avait vue jusqu’a-