Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 08.djvu/362

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Quelques marches plus bas, il sentit Anna frémir entre ses bras.

— Voyez… voyez ! dit-elle avec effroi ; — un fantôme qui glisse parmi les branches de ces arbres…

Bembo essaya, mais en vain, de se retourner. — Anna regardait toujours le fantôme, qui descendait, lui aussi, le long de l’un des troncs d’arbres plantés derrière Irish-House. Arrivé au niveau du mur de la cour, il s’y cramponna et demeura un instant comme indécis.

C’était un homme demi-nu, dont on apercevait les membres étiques et la poitrine velue, aux obliques rayons de la lune.