Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 08.djvu/387

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vos traits… ce beau front sérieux et pensif, cet œil si bon qui a souri à ma misère, cette bouche chère qui m’a dit autrefois de consolantes paroles… Vous aviez beau être pâle, Clary, ma chère Clary, quelque chose en moi s’est éveillé à votre approche ; j’ai senti mon cœur s’élancer et tressaillir… Je vous aime si bien, ma petite sœur !…

Clary avait les yeux pleins de larmes.

— Merci ! merci ! murmura-t-elle.

Puis, saisie d’un involontaire et soudain effroi, elle ajouta en frissonnant :

— Mais vous ne pourrez toujours rester près de moi, madame, et quand vous ne serez plus là, ils me feront encore mourir de faim.