Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 08.djvu/398

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Mais Tyrrel l’Aveugle s’était décidé enfin à prendre un rôle dans cette scène. Au moment où Moore, affolé par un de ces paroxysmes de fureur qui prennent surtout les hommes comme lui, dont la passion se cache hypocritement sous une enveloppe glacée, à l’instant, disons-nous, où il s’élançait vers Susannah toujours immobile, le bras robuste de Tyrrel l’arrêta court.

Le docteur essaya de se dégager. Ce fut en vain.

— Quoi ! s’écria-t-il enfin, épuisé par cette lutte d’un moment ; — tu oses me faire violence, toi !!

— Mon idée est qu’il ne faut pas tuer cette