Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 08.djvu/61

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Clary, cependant, étourdie par le choc, était tombée sur le sol où s’étendait, en guise de tapis, une abondante litière de paille. Elle demeura un instant sans pensée ; ce fut un répit. — Lorsque les nuages de son esprit se dissipèrent lentement, elle se sentit plus calme et capable de prier.

Alors, durant quelques minutes, son ardente dévotion réchauffa son pauvre cœur endolori et glacé. — C’était le moment de l’Hosannah de Job. — Elle loua Dieu, la douce martyre, et donna son âme reposée aux austères espoirs de la religion.

Hélas ! le voyageur a beau vouloir prolonger la halte sous les hauts dattiers de l’oasis qui tranche, verte, fraîche, riante, parmi les