Page:Féval - Les Mystères de Londres Tome 08.djvu/76

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ment, la diète, c’est la famine, et la séquestration un cachot.

Ces moyens sont absolument infaillibles pour arriver au point où en voulait venir le docteur. Toute femme, jeune et pubère, soumise au traitement infligé à Clary Mac-Farlane, eût été brisée comme elle. Ici, la force ne sauve pas ; elle nuit, et les tempéraments les plus riches sont les plus facilement prostrés.

Il n’y a que la vigueur d’âme qui puisse résister un temps, mais l’âme est vaincue à son tour ; elle finit par suivre, domptée, l’aberration des sens. L’intelligence souffre chez l’hystérique, faiblit, s’endort dans l’a-